Moteur de recherche de référence, qui accapare plus de 90 % de parts de marché en France (mobiles et ordinateurs confondus), Google fonctionne grâce notamment à une multitude d’algorithmes.
Qu’ils se nomment Panda, Penguin, Pigeon ou Rankbrain, ces derniers ont pour mission de « guider » les bots Google dans leurs recherches et leur classement des différents sites internet. Et voilà qu’un petit nouveau, mais non des moindres, fait son apparition en 2022 : Google Helpful Content.
Google Helpful Content : c’est quoi ?
En août 2022, Google a annoncé le déploiement d’une nouvelle mise à jour de son moteur de recherche. Répondant au sobriquet de « Helpful Content Update », cette MAJ a pour objectif…
- De favoriser les sites web dont les contenus sont jugés utiles et intéressants pour les internautes (ça, c’est si vous voyez le verre à moitié plein).
- De pénaliser les sites dont les contenus sont clairement destinés aux moteurs de recherche et dont l’intérêt est faible pour les humains (si vous voyez le verre à moitié vide).
À ce titre, cette mise à jour peut être considérée comme une continuité de l’algorithme Panda, actif depuis 2011 et qui reste à ce jour l’un des plus importants de Google. Sa mission : analyser la qualité des textes et pages des sites internet.
À l’époque, son lancement avait mis un coup d’arrêt aux pratiques telles que les contenus dupliqués, les textes sans queue ni tête ou encore les pages quasi vides.
À savoir :
- L’algorithme Helpful Content fonctionne en mode « sitewide ». Cela signifie qu’il analyse la totalité des pages de chaque site internet avant de juger sa qualité.
- À ce jour, il ne concerne que les textes en langue anglaise. Quand sera-t-il appliqué à des langues supplémentaires ? Seul Google le sait. Si votre site n’est pas dans les clous en termes de qualité des contenus, il est donc encore temps d’agir.
Qu’est-ce qu’un contenu utile ? Et un contenu inutile ?
Comment savoir si les textes de votre site internet sont utiles pour les internautes ? L’intelligence artificielle d’un algorithme est-elle suffisante pour en juger ? Difficile à dire.
Pour être certain de plaire à Google, mieux vaut prendre certaines précautions et ne pas taper trop fort en termes d’optimisation SEO. Évitez par exemple…
- D’abuser des mots clés : si leur densité est trop haute dans une page, Google risque de considérer que votre texte est suroptimisé, et donc de mauvaise qualité. Pour l’internaute, sa lecture risque d’être désagréable en raison des répétitions.
- D’opter pour le remplissage : inutile de créer des pages de 1000 ou 2000 mots si vous n’avez pas grand-chose à raconter ! Vous risquez forcément de vous répéter ou de partir dans des digressions inintéressantes. Pénible pour l’humain, sanctionnable par Google.
- De trop vous inspirer de vos concurrents : le contenu dupliqué est bien entendu à bannir. Si vous abordez le même sujet qu’un autre site, veillez à apporter votre propre valeur ajoutée (angle différent, informations supplémentaires, etc.).
- De ne pas respecter vos promesses : si le titre de votre page est « Un bon site internet pour 200 €, c’est possible ! », vos lecteurs attendront que vous leur fournissiez une réelle solution, sans quoi ils se sentiront floués. Cela n’échappera pas à Helpful Content.
Petit conseil de votre rédacteur : n’écrivez pas un article avec un tel titre. La promesse est impossible à tenir.
Il est toujours temps de créer des textes de qualité !
Quand bien même vous seriez pris par la patrouille, il n’est jamais trop tard pour inverser la tendance et faire d’un site médiocre un outil réellement utile et intéressant.
La condition pour y parvenir : rédiger des textes uniques, riches en informations et agréables à lire. Ce qui n’est pas du tout incompatible avec une bonne optimisation SEO !
Il convient simplement de réaliser un bon dosage, afin de satisfaire autant vos lecteurs que Google et ses équivalents.
Quelques « trucs » incontournables de la rédaction web :
- Chaque page doit disposer de sa propre séquence de mots clés. Cela vous permet d’éviter de mettre plusieurs de vos pages en concurrence, mais également d’utiliser trop de mots clés pour une seule et même page (ils seront alors dilués et peu efficaces).
- Vos mots clés doivent s’adapter aux habitudes de vos visiteurs potentiels, qui n’utilisent pas forcément des termes très techniques, tapent majoritairement leurs recherches au singulier… Pour savoir si une expression est fréquemment recherchée, l’outil gratuit Google Trends est particulièrement utile.
- Il est important de rédiger dans un français irréprochable, sans erreur de syntaxe ou faute d’orthographe. D’une part, des textes bâclés ne donneront pas confiance aux internautes. De plus, vous vous souvenez de la maîtresse vacharde qui vous mettait plein de zéros en dictée en CE2 ? Eh bien, les robots de Google sont encore plus sévères qu’elle…
- N’oubliez pas d’intégrer vos mots clés en priorité aux endroits stratégiques, notamment dans les titres, intertitres (balises H1, H2, H3) et introductions.
Au final, la mise à jour Google Helpful Content peut représenter une excellente opportunité à saisir si vous veillez à la qualité des contenus de votre site internet !
C’est votre cas ? Bravo !
Votre site web a des choses à se reprocher au niveau de la qualité de ses contenus ? Si vous ne disposez pas, en interne, des compétences rédactionnelles nécessaires pour changer la donne, sachez que des experts peuvent vous aider.
