Je continue mon petit tout d’horizon des moyens permettant d’assurer la qualité d’un site Internet dans le temps. Après avoir passé en revu quelques solutions pour assurer le respect d’une charte graphique et pour assurer la pérennité du référencement d’un site web dans le temps, je vous propose de parler d’un élément important pour conserver un site Internet en bonne santé, la mise à jour de son CMS (Logiciel de Gestion de Contenu).
De part notre activité d’infogérance de serveurs dédiés pour de nombreuses agences Web, je ne peux qu’insister sur l’importance de mettre régulièrement à jour les CMS qui se cachent aujourd’hui derrière la majorité des sites Internet. Je ne compte plus le nombre de sites basés sur des solutions OpenSource que nous avons du « sauver » après leur piratage. La cause était toujours la même: les patchs de sécurité, qui étaient pourtant systématiquement proposés par l’éditeur du CMS, n’avaient pas été appliqués. Une étude menée en Suisse en 2010, faisait le constat alarmant que plus de 60% des sites sous Joomla n’étaient pas mis à jour. Même si nous n’avons pas trouvé d’étude relatives autres CMS Opensource connus, notre expérience donne à penser que ce n’est pas forcement mieux.
Il faut dire que pour une agence web qui gère de très nombreux sites, mettre à jour le CMS de ses clients peut prendre beaucoup de temps. Il s’agit d’un véritable enjeu, car en plus d’assurer un bon niveau de sécurité et d’offrir les fonctionnalités les plus récentes, mettre à jour de façon méthodique le parc installé de ses sites, permet à l’Agence Web de travailler sur une version unique de son CMS, ce qui simplifie grandement la tâche de support.
Quand les problèmes commencent…
Si j’ai décidé d’écrire cet article, c’est suite à une petite mésaventure avec le logiciel WordPress qui pilote cet honorable blog. Pourtant, je n’étais pas à ma première mise à jour et j’étais même jusque là agréablement surpris par la facilité d’utilisation de WordPress sur ce point. Seulement voilà, ma dernière mise à jour de WordPress s’est mal passée rendant inaccessible le blog et son administration. La seule solution, reprendre la sauvegarde de la veille et comprendre que le problème venait d’un bug dans un des plugins installés. Cette petite mésaventure m’a fait prendre conscience que la grande force des CMS OpenSource, cet énorme écosystème de plugins, était aussi leur point faible.
Encore une fois, le problème des mises à jour tient beaucoup à la qualité du CMS choisit et de son utilisation. En effet, comment gérer un parc composé de plusieurs centaines sites si on ne peut pas être totalement serein sur les mises à jour qu’on applique.
Car l’enjeu est bien là pour une Agence Web, si unitairement, il n’est généralement pas compliqué de mettre à jour un CMS, le faire pour un ensemble de sites est une autre affaire. Généralement les éditeurs des CMS (OpenSource ou Propriétaire) proposent des solutions (souvent payantes) pour assurer des mises à jour automatiques d’un ensemble de sites Internet (système hébergé,plateforme de gestion, etc.).
La réponse de la gazelle
Nous gérons à l’heure où j’écris ses lignes plus de 800 sites Internet que nous mettons à jour constamment. Nous avons fait le choix de développer notre propre solution de gestion de contenu WebGazelle® CMS 2.0 et son écosystème de module hébergé sur notre propre infrastructure. Il faut bien l’admettre cela simplifie grandement les problèmes de mises à jour. Nous utilisons une version centralisée du code source au niveau de nos hébergements, dans notre cas, mettre à jour un site revient à mettre à jour tous nos sites. Pour contrôler le niveau d’effet de bord, nous relevons et corrigeons toutes les erreurs qui nous sont remontées.
